Pour la deuxième année consécutive, l’artiste cubain Luís Daniel Olivero est venu faire découvrir la musique cubaine aux élèves d’espagnol de 1°. Après un échange en espagnol sur sa trajectoire, les élèves ont découvert des instruments de percussion comme les maracas, la clave ou encore la cloche qu’ils ont pu jouer sur une chanson apprise au préalable en classe. La rencontre s’est clôturée par un mini-concert, l’apprentissage des pas basiques de la salsa cubaine et… de la bonne humeur !
Extrait des questions posées à l’intervenant (traduit de l’espagnol vers le français) :
Depuis quand et pourquoi as-tu décidé de faire de la musique ?
A Cuba, la musique est très importante dans la vie quotidienne et j’ai grandi dans une famille de musiciens : ma mère est prof de piano, mon père est chanteur, guitariste et pianiste, mon frère et mon cousin sont percussionnistes, ma grand-mère a longtemps animé une émission de musique à la télévision cubaine… J’étais un peu obligé de faire de la musique. J’ai commencé le piano à 7 ans et j’ai décidé de continuer à jouer.
Quel est ton parcours dans la musique ?
J’ai commencé à étudier le piano à l’âge de 7 ans puis j’ai fait de la flûte traversière à partir de 10 ans dans des écoles de musique de La Havane.
Je suis arrivé en France à 18 ans et j’ai étudié au Conservatoire de Toulouse où j’ai eu mon DEM (Diplôme d’Etudes Musicales) et je suis devenu intermittent du spectacle.
Concrètement, c’est quoi la vie d’un musicien ?
Personnellement, je joue aujourd’hui du saxophone et de la flûte traversière. Je joue surtout de la salsa, de la musique traditionnelle cubaine et brésilienne et du jazz. Je m’entraîne tous les jours et j’ai des concerts et festivals dans l’année, surtout l’été, comme la fête de l’Humanité. Depuis le début de la crise sanitaire et la fermeture des bars et salles de concert, je profite de mon temps libre pour composer et écrire mes propres chansons.